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Résumé :
C'est l'heure du duel décisif entre les deux camps qui s'entre-déchirent
pour la cité mère de Kyrenia. Deux champions vont s'affronter sur le
sable de l'arène, un combat qui peut faire basculer le destin d'un
peuple entier. Mais quelques heures à peine avant le coup de gong, le
culte du Prophète a perdu son champion. Qui affrontera le Corbeau,
redoutable gladiateur du Temple ? Déchirée par les luttes de pouvoir, la
plus grande cité du monde est au bord de la guerre civile. Le culte
millénaire de la Grand déesse, menacé par celui d'Ochin qui se répand
comme un raz-de-marée, n'a plus qu'un recours : la violence.
Mon avis :
Je vous quittais le 5 Aout avec un gros coup de cœur pour le premier tome d'Aeternia (ma chronique ici). C'est donc avec le plus grand des plaisirs que j'ai pu découvrir ce second volet qui sera disponible fin Aout 2015.
A la fin du premier tome, Gabriel Katz nous laissait totalement sur le carreau. Nous quittions donc Kyrénia, barronie où c'était établie le culte d'Ochin, qui était sur le point de faire s'affronter Leth Marek combatant du culte d'Ochin et le Corbeau gladiateur choisit par la culte de la Déesse. A l'issue de ce combat, serait déterminé lequel de ces deux cultes auraient le privilège de s'établir à Kyrénia.
Dans cette suite, Desmeon prend la place de Leth Marek et devient le nouveau champion du Culte d'Ochin. Donc ce coup-ci, nous y voilà, l'affront devrait avoir lieu. Dans cette suite, Gabriel Katz s'engage à plus de violence, plus de noirceur et encore plus de rebondissements (apparemment c'est possible).
Avec un premier tome riche en rebondissements, la barre était placée très haute pour ce second volet. Gabriel Katz a relevé le défit avec brio. Apprêtez-vous à découvrir ce qu'est réellement le culte d'Ochin. C'est par le biais de Desmeon qu'une majorité de la lumière se fera sur ce clan qui vous apparaitra bien plus sombre, au fil de votre lecture, que la noble cause qui était évoquée dans le premier tome. Apprêtez-vous également à oublier tout ce que vous pensiez savoir, ou presque.
Puisqu'un roman c'est avant tous les personnages qui le constitue : Gabriel Katz a tout bon de ce côté là. Il manipule le pauvre lecteur avec une finesse remarquable (rien vu venir). Je m'explique : ce que l'auteur nous propose dans Aeternia ce sont des personnages tous très hauts en couleurs mais qui ne sont rarement soit tout blanc soit tout noir.
Si, au cours de votre lecture du premier tome (avant le dernier chapitre, je précise), vous vous étiez fait une idée sur la personnalité de Dez, de Nessyria (mon perso secondaire préféré avec le petit chien au passage), apprêtez-vous à modifier vos points de vue.
L'auteur a réussi à me faire passer par une nuée d'émotions : de la tristesse parce qu'il y aura forcément des morts, de l'espoir parce qu'on aura toujours envie de croire en certaines choses, de la rage parce que Gabriel Katz n'est pas du genre à lésiner dans l'action, de la tendresse pour certains personnages qu'on redécouvrira sous un nouveau jour, de la curiosité car de nombreux personnages seront abordés plus en détails, de l'horreur parce que la condition humaine est parfois bien affreuse... Et j'en passe...
Cette œuvre est bien plus complexe qu'elle n'y parait et j'ai aimé le fait qu'il y ait plusieurs dimensions de lectures possibles. Le lecteur qui veut se divertir le pourra aisément, et, le lecteur qui quant à lui veut réfléchir se régalera. Gabriel Katz est brillant. Sadique mais brillant. Il apporte matière à réfléchir sur l'attitude et le comportement des hommes, sur la religion et ses fondements, sur la manipulation. Comment réagir quand tout ce en quoi vous croyiez se révèle être une supercherie ?
Et la fin, on en parle ? Non, elle est juste parfaite. Je ne peux pas en dire plus mais vraiment elle termine ce diptyque de la meilleure manière possible.
En gros vous l'aurez compris ÉNORME coup de cœur de tous les temps pour Aeternia. Heureusement qu'il me reste les tomes 2 et 3 du Puits des mémoires ainsi que La maitresse de Guerre à découvrir... Je n'aurais pu concevoir de devoir juste patienter jusqu'à son prochain roman.
Je plains ceux pour qui ce n'est pas le cas :)
L'auteur a réussi à me faire passer par une nuée d'émotions : de la tristesse parce qu'il y aura forcément des morts, de l'espoir parce qu'on aura toujours envie de croire en certaines choses, de la rage parce que Gabriel Katz n'est pas du genre à lésiner dans l'action, de la tendresse pour certains personnages qu'on redécouvrira sous un nouveau jour, de la curiosité car de nombreux personnages seront abordés plus en détails, de l'horreur parce que la condition humaine est parfois bien affreuse... Et j'en passe...
Cette œuvre est bien plus complexe qu'elle n'y parait et j'ai aimé le fait qu'il y ait plusieurs dimensions de lectures possibles. Le lecteur qui veut se divertir le pourra aisément, et, le lecteur qui quant à lui veut réfléchir se régalera. Gabriel Katz est brillant. Sadique mais brillant. Il apporte matière à réfléchir sur l'attitude et le comportement des hommes, sur la religion et ses fondements, sur la manipulation. Comment réagir quand tout ce en quoi vous croyiez se révèle être une supercherie ?
Et la fin, on en parle ? Non, elle est juste parfaite. Je ne peux pas en dire plus mais vraiment elle termine ce diptyque de la meilleure manière possible.
En gros vous l'aurez compris ÉNORME coup de cœur de tous les temps pour Aeternia. Heureusement qu'il me reste les tomes 2 et 3 du Puits des mémoires ainsi que La maitresse de Guerre à découvrir... Je n'aurais pu concevoir de devoir juste patienter jusqu'à son prochain roman.
Je plains ceux pour qui ce n'est pas le cas :)
Ma note :
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