Blog Littéraire
samedi 21 novembre 2015
vendredi 20 novembre 2015
# Bilan de ces deux mois d'exploration en Asie ou comment voyager s’avère être la cause du changement - qui lui est la conséquence - de ce que vous choisissez de laisser opérer en vous.
Mes 15 kgs quotidien ... Et moi ... |
Deux mois après le départ un premier bilan, somme toute assez personnel s'impose.
Déjà, ce blog initialement créé pour partager avec vous mes lectures, est en train de prendre une dimension plus personnelle. Pour ce qui concerne le très personnel, l'intime, l'inavouable au vu et au su de tous, j'ai entamé un Journal de Bord, que je tiens avec assiduité.
Depuis deux mois, nous nous prenons des sourires, de la gentillesse, de l'aide, de l'altruisme en veux tu en voila au quotidien. Vivre au rythme d'une civilisation diamétralement opposée a la notre, change une personne. Doucement. Petit a petit la magie opère et un matin, vous vous réveillez, vous vous regardez dans la glace pour voir ces nouveaux traits de caractère qui constitue la personne que vous êtes en train de devenir.
Roof Top - Phnom Penh - Cambodge |
Avant, j’étais impatiente, je pouvais entrer dans une fureur sans égale, pour de petits détails. L'Asie m'a appris a relativiser. Pas le choix. Ce pays se laisse vivre, rien ne semble impacter l'humeur joyeuse de ce peuple. Quand vous devez attendre trois heures un train qui n'arrive pas pour regagner la capitale ou quand votre bus provoque un accident avec un scooter fou et que vous vous retrouvez immobilisés pendant trois heures sous quarante degrés afin d'attendre le prochain bus, vous n'avez pas le choix que d'attendre - et avec le sourire c'est tellement plus agréable, pour les autres, mais pour vous aussi. Ces deux exemples sont assez simplistes mais reflètent bien ce qui aurait susciter de l'agacement chez moi.
Je suis toujours pressée de vivre. Rien ne peut attendre, je veux tout faire, tout découvrir, vite vite vite. Mais a vivre trop vite, on en oublie d’apprécier la simplicité et les petits bonheurs que peuvent nous procurer des moments simples. Quoi de mieux que de prendre le temps de se poser, un peu, et d’apprécier le moment présent ? Laisser les bruits, les odeurs, l'emprunte des gens autour de vous, vous pénétrer.
Bokor - Cambodge |
Depuis quelques mois je me suis mise a écrire. Avec le rêve fou q'un jour, peut-être je pourrais partager tout ça avec vous. Je me mettais constamment des impératifs, des objectifs a tenir, une rigueur sans aucune souplesse, passant parfois sept heures a écrire non stop. Aujourd'hui, les choses ont changé. Après avoir constaté que malgré la rigidité que je choisissais de m'imposer, je n'ai pas réussi a atteindre mes objectifs - terminer une nouvelle avant de partir, se passant dans un monde parallèle au notre où mon héroïne chérie - Jesshia pour ne pas la nommer - se retrouve embarquée dans une aventure qu'elle n'a pas choisi de vivre aux cotés du majestueux Othello - pur sang arabe - et de Rover - ce chenapan de renard. J'ai appris a relativiser. Je ne sais pas encore la tournure que prendra mon histoire, ni même son issue finale. Alors je préfère attendre, prendre mon temps - tout en continuant d’écrire, mais pour moi avant tout. Je prends le temps de laisser évoluer les idées dans mon esprit. Chaque jour je rencontre de nouvelles personnes, je découvre de nouveaux paysages, des couleurs, je sens des odeurs, qui s’imprègnent un peu plus profondément en moi. Toutes ces nouveautés viendront peut-être alimenter mon histoire. Puisque finalement n'ayant quittée que brièvement ma Picardie natale, que pouvais-je partager avec vous autre qui ait du sens ? Pour moi, il faut qu'un roman ait des choses à dire. Qu'il me procure une évasion que je ne peux pas forcément m'octroyer au quotidien.
Je m’intéresse a des choses qui avant ne trouvaient pas grâce a mes yeux. Pourquoi ? Par manque de temps - encore. L'architecture des monuments, les jeux de lumière, les couleurs, je n'en avais pas autant conscience que maintenant. Alors même que tout ça était déjà à portée de regard. Voyager a levé le voile qui entravait la distinction que je me faisais du monde et de ses merveilles qui nous entoure, tous. Je remarque beaucoup plus les petits détails autour de moi. Mon esprit est plus éclairé, j'arrive mieux a nommer tout ce qui s'offre a moi. Tout ce que je vis m'impacte.
J'ai redécouvert la lecture. Avant j'achetais, je consommais, j'engloutissais mes lectures, pour parfois ne garder qu'un vague souvenir des messages ou des émotions que nous offre l'écrivain à travers son texte. Maintenant, je trouve plus difficilement de nouveaux livres. Je les échange, je me procure des ouvrages de seconde mains, des livres qui ont vécu. Qui voyagent, comme moi.
Je redécouvre le plaisir simple d'écouter de la musique, Moi, assise dans un bus, un train, le paysage qui défile sous mes yeux ébahis par tant de beauté. Ça constitue mon petit cocon a moi. Je ne pense plus a rien, je laisse juste la mélodie, parcourir tout mon corps. Je ne suis plus vraiment auprès de ceux qui m’entourent dans ces moments. Je suis perdue dans un monde, parallèle, ou personne ne peut m'envahir.
J'apprends le silence, le calme. Je suis bavarde, du genre a dire tout ce qui me passe par la tête, émotions y compris. Finis. Le silence ne nous trahit pas. Le silence ne m’effraie plus, j'arrive même a le savourer. Parfois ce que je vois, ce que je ressens, dépasse les mots.
Assez soliloqué, a présent place aux photos ;
Chiang Mai - Thaïlande |
Thaïlande |
Watpho - Thaïlande |
Cinq heures de Tuk Tuk en Thaïlande. Quelque part entre Mae Hong Son et Chiang Mai. |
Bokor - Cambodge |
Rabbit Island - Cambodge |
Roof top - Phnom Penh - Cambodge |
Lever de soleil Angkor Wat - Cambodge |
Le plus beau sourire du monde - Kampot - Cambodge |
jeudi 19 novembre 2015
# Bilan lectures
Sachant que le mois de Novembre ne débute pas le quatre ( date de mon dernier article ) et ne s’achève pas le 20 ( date du jour ), je vous présente plutôt les deux lectures qui se sont calées durant ce mois-ci :
Haruki Murakami, Underground, 10/18
Ensuite, l'auteur nous expose sa pensée avec philosophie dans une deuxième partie - assez courte. Ce passage de l'oeuvre nous aide a comprendre ce style d’écriture assez particulier propre a l'auteur. Puis, enfin, la dernière partie du livre nous présente des témoignages de personnes ayant trouvées refuge au sein du culte d'Aum avant ces attentas. Cette partie nous confronte a l'état d'esprit dans lequel se retrouve plongé une minorité qui n'a pas réussi a trouver sa place au sein de cette société qu'il juge illusoire. Cette lecture fut vraiment enrichissante - historiquement et culturellement - et je suis ravie d'avoir pu côtoyer aussi intimement ce grand auteur.
Puis, j'ai voulu plus de légèreté, un roman qui se lisait plus facilement. Un roman qui ne me demanderait pas de réflexions particulières. J’étais assez dubitative. Ce livre j'ai eu l'occasion de le voir un nombre incalculable de fois en librairie. Je le regardais de biais, me disant que je ne voulais pas le lire. Déjà sa couverture ne me plaisait pas. Puis, par le plus grand des hasards, une amie rencontrée en Thaïlande, puis retrouvée au Cambodge, l'avait lu et souhaitait alléger son sac a dos. Je me suis donc retrouvée avec Agnès Ledig, dans mon sac. Cette lecture me laisse un bon souvenir. Elle est simple, l’écriture est accessible a tous, ce qui en fait une lecture destinée a un large public. J'ai été touchée par l'histoire des protagonistes - dont j'ai oublié les prénoms. Cette lecture m'a rappelé le très incroyable Ensemble c'est tout d'Anna Gavalda. L'histoire réunit et confronte plusieurs éclopés de la vie - issus de classes sociales différentes - ayant vécus leur lot de misères. Bien que cette lecture soit d'une simplicité bien plus qu'abordable, les sujets traités - la mort, l'enfance, l'argent - m'ont touché. Ce roman délivre un magnifique message et nous fait prendre conscience que rien n'est insurmontable dans la vie. A lire.
mercredi 4 novembre 2015
What about [...] Les mains sales [...] Jean Paul Sartre
Jean Paul Sartre, Les mains sales, Folio, 245 p.
Résumé :
" Comme tu tiens à ta pureté, mon petit gars ! Comme tu as peur de te salir les mains. Eh bien, reste pur ! A quoi cela servira-t-il et pourquoi viens-tu parmi nous ? La pureté, c'est une idée de fakir et de moine. Vous autres, les intellectuels, les anarchistes bourgeois, vous en tirez prétexte pour ne rien faire. Ne rien faire, rester immobile, serrer les coudes contre le corps, porter des gants. Moi j'ai les mains sales. Jusqu'aux coudes. Je les ai plongées dans la merde et dans le sang. "
Mon avis :
Les mains sales de Jean-Paul Sartre est un pièce de théâtre en sept tableaux. Écrite à la fin de la seconde guerre mondiale, Jean Paul Sartre grand philosophe existentialiste, établit l'intrigue dans un pays fictif intitulé Illyrie (Europe de l'est). Hugo, le personnage principal, sort de prison, suite à l’assassinat de Hoederer, chef du parti prolétaire, et se rend chez Olga, sa protectrice, qui sera chargée d’examiner son cas politique et de juger s’il peut intégrer le parti populaire. La pièce va examiner les raisons qui ont poussé Hugo à tuer Hoederer.
Même si au début de ma lecture je me suis posée la question "Où suis-je?" je n'ai vraiment eu aucun mal, par la suite, à rentrer dans la pièce de théâtre. Le personnage d'Hugo est un personnage intéressant puisque Sartre arrive dès le début de son oeuvre à attiser notre curiosité. Il est si énigmatique, si secret, répondant aux questions d'Olga, sa protectrice, par d'autres questions qu'on finit par se demander, nous aussi, pourquoi a-t-il commis ce crime, lui qui n'a pourtant pas l'apparence d'un tueur ? Et, plus notre lecture progresse, plus on veut comprendre 'le pourquoi du comment'.
La relation qui va s'établir entre notre personnage principal et Hoederer va devenir vraiment forte puisque Hugo sera envoyé comme secrétaire à son service afin de pouvoir le tuer, le moment venu. J'ai vraiment apprécié le personnage d'Hoederer. Il m'est apparu comme un second père pour Hugo - qui déteste littéralement le sien. Leur discussion reflète l'existentialisme de Sartre. Le lecteur s'interroge : la politique doit-elle assurer le bien-être d’un maximum de personne, quitte, pour cela, à devoir se salir les mains ?
La portée de cette oeuvre remise dans son contexte historique (sous l'occupation Allemande), pousse le spectateur a se demander s'il faut vraiment revendiquer ses actes, peu importe ce qu'ils ont coûté ? Tout n'est qu'éphémère, et principalement les idées politiques. Tout évolue constamment, et ce qu'on qualifie de traîtrise aujourd'hui, sera peut-être toléré demain. Hugo prône ses principes et dit lui même "aimer les hommes pour ce qu'ils pourront devenir" alors qu'Hoederer, lui, arrêtera de mentir à ceux qui l’entourent le jour où il ne leur portera plus d'intérêt. La confrontation de ces deux hommes, que la conception de la vie et que leurs idées opposent, nous pousse à nous questionner sur notre propre libre arbitre et sur nos comportements au sein de cette société divisée par les classes sociales.
A lire.
mardi 3 novembre 2015
What about [...] Women [...] Charles Bukowski
Women, Charles Bukowski, Le Livre Poche, 382 pages
Résumé :
Mon avis :
Je me rends vraiment compte que les lieux de lecture, les ambiances qui se dégagent autour de nous se prêtent parfaitement à l'appréciation que nous pouvons faire d'une livre. J'avais débuté Women en Thaïlande, alors que nous étions en pleine période détente dans le nord de ce si beau pays. Puis, finalement, je l'ai reposé et repris une fois arrivée à Phnom Penh. Le fait est que nous avons été pris dans l'engrenage de folie de cette ville qui bouge énormément, ce qui m'a incité à reprendre ce très cher Charles, entre mes mains.
J'ai achevé cette lecture en seulement trois jours. Et j'ai littéralement A-DO-RE ! Je suis tellement chanceuse avec la sélection de livre, qui fut si difficile à faire, pour cette année de voyage (ok j'ai déjà écoulé la moitié en 1 mois et 10 jours).
Je me suis vraiment sentie très proche de Charles Bukowski tout au long de cette lecture. Nous suivons les péripéties sexuelles, mais pas que, de Chinaski le personnage principal de ce roman. L'auteur se représente à travers cet écrivain de poèmes (mettant en scène certaines de ses conquêtes), qui boit trop, fume trop, et qui a une multitude de rapports sexuels avec une multitude de femmes différentes.
Mais je pense que ce roman est bien plus profond qu'il ne veut bien le laisser paraître - à travers ces ébats sexuels, parfois décris très crûment. L'auteur ne cherche pas à maquiller ses émotions. Il n'a aucun problème à appeler une baise, une baise. Selon mon interprétation personnelle, certains passages où Chinaski/Bukowski s'exprime, nous montre à quel point l'attitude brute de décoffrage qu'il a, veut nous ouvrir les yeux sur des choses de bien plus profondes :
"J’étais vieux, j’étais moche. C’était peut-être pour cela que je prenais plaisir à planter mon poireau dans des jeunes filles. J’étais King Kong, elles étaient souples et tendres. Essayais-je en baisant de me frayer un chemin au-delà de la mort ? En allant avec des jeunes filles, espérais-je ne pas vieillir, ne pas me sentir vieux ? Je ne voulais pas vieillir mal, mais simplement quitter la partie, mourir avant que la mort ne me tombe dessus."
Je suis tellement en accord avec ce qu'il peut penser, que parfois, je me suis dis que ce Chinaski pourrait être, en partie seulement, le reflet de ce que je pourrais penser, si j'étais un homme :
"Les gens s'accrochaient aveuglément à la première bouée de sauvetage venue : le communisme, la diététique, le zen, le surf, la danse classique, l'hypnotisme, la dynamique de groupe, les orgies, le vélo, l'herbe, le catholicisme, les haltères, les voyages, le retrait intérieur, la cuisine végétarienne, l'Inde, la peinture, l'écriture, la sculpture, la musique, la profession de chef d'orchestre, les balades sac à dos, le yoga, la copulation, le jeu, l'alcool, zoner, les yaourts surgelés, Beethoven, Bach, Bouddha, le Christ, le H, le jus de carotte, le suicide, les costumes sur mesure, les voyages en avion, New York City, et soudain, tout se cassait la gueule, tout partait en fumée. Il fallait bien que les gens trouvent quelque chose à faire en attendant de mourir. Pour ma part, je trouvais plutôt sympa qu'on ait le choix."
Finalement ne passons-nous pas tous notre temps sur terre à vouloir combler nos vies pour minimiser les vides qui parfois surgissent ? Chacun essaie, à sa façon, de combler ses creux, de la manière que nous jugeons la plus agréable possible afin de passer le temps jusqu'à ce que la mort survienne.
Finalement, dans ce roman nous rencontrons un homme qui a probablement souffert durant son enfance. Un homme maladroit, inexpérimenté avec les femmes, puisque sa première conquête évoquée lui apprend où se situe le plaisir sexuel des femmes. Certains le perçoivent comme un misogyne, égocentrique, narcissique. Mais je trouve que cataloguer aussi durement un écrivainn est malhonnête. N'avons-nous tous pas notre propre part d'égoïsme ou bien d'égocentrisme ? Je suis, parfois, égoïste, égocentrique. Je serais bien mal placé pour lui jeter la pierre. Nous avons tous notre propre regard sur ce qui nous entoure. Notre propre perception de tout ce qui se matérialise sous nos yeux, certains l'expriment avec poésie, d'autres sont plus trash. C'est tout. C'est justement ce qui m'a poussé à vouloir comprendre le texte plus en profondeur. Peut-être que je me trompe totalement. Peut-être pas. Il écrit sur tellement de sujets différents, les hommes, les femmes, les amis, l'emploi, le mariage, la drogue, le sexe, l'écriture elle-même.
Je pense que ce qui peut gêner certains lecteurs une fois le roman achevé, c'est l'incapacité de pouvoir cataloguer Charles Bukowski, ou de réussir à le faire entrer dans une petite case, comme beaucoup de personnes aiment ou éprouvent le besoin de le faire.
Je pense que ce qui peut gêner certains lecteurs une fois le roman achevé, c'est l'incapacité de pouvoir cataloguer Charles Bukowski, ou de réussir à le faire entrer dans une petite case, comme beaucoup de personnes aiment ou éprouvent le besoin de le faire.
Bref, ce livre est bien trop complexe pour que ma chronique rende justice a cette oeuvre. Mais si vous aimez les auteurs américains, la débauche, le sexe et l'alcool. Vous pouvez clairement vous lancer dans cette lecture ! Just read it and Enjoy !
lundi 2 novembre 2015
What about [...] Les stagiaires [...] Samantha Bailly
Les stagiaires, Samatha Bailly, Milady, 350 pages.
Résumé :
Ophélie, Arthur, Hugues et Alix viennent tous d'horizons différents. Leur seul point commun : ils rêvent de travailler chez Pyxis, entreprise spécialisée dans l'édition de mangas et de jeux vidéo, pilier dans le secteur de l'industrie créative. Une réalité s'impose rapidement : beaucoup de candidats, peu d'élus. Désormais, le stage est devenu une étape obligatoire pour ces jeunes qui sont à la croisée des chemins dans leurs vies professionnelles et affectives. Provinciale tout juste débarquée, Ophélie a laissé derrière elle petit ami et logement, et doit faire face aux difficultés de la vie parisienne. Etudiant en école de commerce, Arthur est tiraillé entre les grands projets qu'on a pour lui et son envie de mettre la finance entre parenthèses. à leurs côtés, Alix, passionnée de mangas, ne jure que par ses sagas favorites, et Hugues, graphiste, teste ses limites dans les soirées électro... Dans une atmosphère conviviale, travail et vie privée s'entremêlent. Pourtant, une question demeure en fond sonore : qui restera ?
Quand la "génération Y" entre en collision avec le monde du travail : un récit marquant dans lequel beaucoup de jeunes adultes se reconnaîtront.
Mon avis :
J'avais besoin d'une lecture légère pendant les quatorze heures de train couchette qui m'attendait pour regagner Bangkok. Mon choix c'est arrêté sur Samantha Bailly qui est une auteur que j’apprécie de plus en plus. Encore une fois je ne sais pas si c'est le faite qu'elle soit du même âge que moi mais je me retrouve toujours dans les nombreux clins d’œil qu'elle prend plaisir a éparpiller dans son roman (Pokémons, mangas, passages de paroles de musique placés à chaque début de chapitre).
L'auteur nous parle ici de la difficile transition qui s'effectue entre la fin de nos études et le moment fatidique ou nous nous lançons sur le marché du travail. Elle nous dresse le portrait de deux personnages que tout oppose. L'un, Arthur, issu d'un milieu aisé incarne le stéréotype même de l'enfant bourgeois agaçant (mais attachant tout de même, c'est là où se situe le bon travail de l'auteur). L'autre, Ophélie, issue d'un milieu plus modeste, débarque à Paris pour son stage, laissant derrière elle petit copain et chat. Il y a un large panel de personnages secondaires. Ils ont tous la même volonté : se faire embaucher a l'issue de leur stage chez Pyxis.
Ce qui me fait apprécier la sensation que me procure la lecture d'un roman de Samantha Bailly c'est que malgré le faite que ses écrits soient destinés à des lecteurs en plein passage dans la vie adulte, elle ne rend pas les choses niaises. Lorsque j'avais lu Ce qui nous lie, ce qui m'avait vraiment fait adorer le roman, c'était sa fin. J'aime quand les personnages ne sont ni totalement innocents, ni totalement coupables. Je préfère tellement l'entre deux. Parce que je trouve que c'est exactement ainsi que nous arrive les choses dans la vie. Rien n'est jamais à cent pour cent parfait ou complètement raté. Les choses n'arrivent jamais comme nous avions eu plaisir à l'imaginer. Nous sommes constamment surpris et Samantha Bailly retranscrit extrêmement bien ce sentiment.
Je pense que chaque lecteur peut réussir à s'identifier à l'un des nombreux personnages que contient ce roman. Car même si l'histoire nous est retranscrite à travers les yeux d'Arthur ou d'Ophélie, ils sont bien plus nombreux que ça. Je pense qu'en proposant un aussi large choix de personnalités issues de milieux sociaux différents, la chance de toucher un public hétéroclite est grande.
Je vous conseille cette agréable lecture si vous avez besoin de vous changer les idées, car pour moi, la magie a opéré.
Ce qui me fait apprécier la sensation que me procure la lecture d'un roman de Samantha Bailly c'est que malgré le faite que ses écrits soient destinés à des lecteurs en plein passage dans la vie adulte, elle ne rend pas les choses niaises. Lorsque j'avais lu Ce qui nous lie, ce qui m'avait vraiment fait adorer le roman, c'était sa fin. J'aime quand les personnages ne sont ni totalement innocents, ni totalement coupables. Je préfère tellement l'entre deux. Parce que je trouve que c'est exactement ainsi que nous arrive les choses dans la vie. Rien n'est jamais à cent pour cent parfait ou complètement raté. Les choses n'arrivent jamais comme nous avions eu plaisir à l'imaginer. Nous sommes constamment surpris et Samantha Bailly retranscrit extrêmement bien ce sentiment.
Je pense que chaque lecteur peut réussir à s'identifier à l'un des nombreux personnages que contient ce roman. Car même si l'histoire nous est retranscrite à travers les yeux d'Arthur ou d'Ophélie, ils sont bien plus nombreux que ça. Je pense qu'en proposant un aussi large choix de personnalités issues de milieux sociaux différents, la chance de toucher un public hétéroclite est grande.
Je vous conseille cette agréable lecture si vous avez besoin de vous changer les idées, car pour moi, la magie a opéré.
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