jeudi 19 novembre 2015

# Bilan lectures


Sachant que le mois de Novembre ne débute pas le quatre ( date de mon dernier article ) et ne s’achève pas le 20 ( date du jour ), je vous présente plutôt les deux lectures qui se sont calées durant ce mois-ci :


Haruki Murakami, Underground, 10/18

Première mention, toute spéciale, pour un de mes auteurs favoris de tous les temps - Haruki Murakami - et son très poignant témoignage Underground. Ce livre m'a permis de découvrir plus intimement cet auteur que j'affectionne tant, mais qui reste si mystérieux aux yeux de ses adorateurs. Le sujet de ce livre ? Rien de moins que les attentats commis par le culte Aum en Mars 1995. Durant la première partie de l'ouvrage l'auteur a rassemblé un grand nombre de témoignages des victimes ayant été en contact avec le gaz sarin ( substance neurotoxique, inodore, incolore et volatile créée par les Allemands durant la seconde Guerre Mondiale. Environ 500 fois plus toxique que le cyanure. Quand il ne tue pas, il laisse de graves séquelles neurologiques. ) Ce qui rend cette première partie de l'ouvrage - bien que longue - aussi intéressante c'est le choix du panel des victimes interviewées. Murakami est allé a la rencontre de jeunes, de vieux, d'hommes qui travaillaient dans le métro, d'intellectuels, de femmes, d'égoïstes, d'altruistes, de médecins. On découvre ainsi un état d'esprit, une culture, une façon de vivre au antipode de la notre. Ces témoignages sont on ne peut plus touchants puisque Murakami a rencontré des personnes plus ou moins impactées physiquement par ce gaz, et nous livre ce qu'est devenu leur quotidien après ce drame. Quand certains subissent des séquelles physiques chaque jour depuis l'attentat, d'autres - moins impactés physiquement - subissent des répercutions psychologiques qui ont modifiées leur vie a tout jamais.
Ensuite, l'auteur nous expose sa pensée avec philosophie dans une deuxième partie - assez courte. Ce passage de l'oeuvre nous aide a comprendre ce style d’écriture assez particulier propre a l'auteur. Puis, enfin, la dernière partie du livre nous présente des témoignages de personnes ayant trouvées refuge au sein du culte d'Aum avant ces attentas. Cette partie nous confronte a l'état d'esprit dans lequel se retrouve plongé une minorité qui n'a pas réussi a trouver sa place au sein de cette société qu'il juge illusoire. Cette lecture fut vraiment enrichissante - historiquement et culturellement - et je suis ravie d'avoir pu côtoyer aussi intimement ce grand auteur.


Agnès Ledig, Juste avant le bonheur, Pocket

Puis, j'ai voulu plus de légèreté, un roman qui se lisait plus facilement. Un roman qui ne me demanderait pas de réflexions particulières. J’étais assez dubitative. Ce livre j'ai eu l'occasion de le voir un nombre incalculable de fois en librairie. Je le regardais de biais, me disant que je ne voulais pas le lire. Déjà sa couverture ne me plaisait pas. Puis, par le plus grand des hasards, une amie rencontrée en Thaïlande, puis retrouvée au Cambodge, l'avait lu et souhaitait alléger son sac a dos. Je me suis donc retrouvée avec Agnès Ledig, dans mon sac. Cette lecture me laisse un bon souvenir. Elle est simple, l’écriture est accessible a tous, ce qui en fait une lecture destinée a un large public. J'ai été touchée par l'histoire des protagonistes - dont j'ai oublié les prénoms. Cette lecture m'a rappelé le très incroyable Ensemble c'est tout d'Anna Gavalda. L'histoire réunit et confronte plusieurs éclopés de la vie - issus de classes sociales différentes - ayant vécus leur lot de misères. Bien que cette lecture soit d'une simplicité bien plus qu'abordable, les sujets traités - la mort, l'enfance, l'argent - m'ont touché. Ce roman délivre un magnifique message et nous fait prendre conscience que rien n'est insurmontable dans la vie. A lire.



1 commentaire:

  1. Ahhhh, je savais que Juste avant le bonheur te plairait <3
    Continue à nous régaler avec tes lectures et tes photos !
    Prends bien soin de toi surtout !!!

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