jeudi 25 septembre 2014

What about [...] Franny & Zooey [...] JD Salinger







Résumé :

Initialement publié dans le New Yorker en deux livraisons distinctes, "Franny" en 1955 et "Zooey" en 1957, puis réunis en volume en 1961, Franny et Zooey s’attache aux deux plus jeunes des enfants Glass, tous connus pour leur précocité intellectuelle. Dans la première courte nouvelle, Franny la benjamine passe le week-end avec son petit ami, Lane Coutell. Alors qu’ils sont en train de déjeuner et que Lane tente d’impressionner Franny avec son travail universitaire, celle-ci est victime d’un malaise, qui se révèle de nature spirituelle : comme antidote à la superficialité et à l’égocentrisme ambiants, la jeune femme s’était mis en tête de suivre les enseignements d’un petit livre mystique prônant la prière perpétuelle. Affaiblie par cette pratique, elle avait peu à peu sombré dans une dépression profonde. Le second texte suit Franny à son retour dans l’appartement familial de l’Upper East Side à Manhattan, deux jours après son malaise. Zooey, le plus jeune garçon de la famille, et Bessie, leur mère, s’inquiètent de l’état dans lequel ils trouvent Franny. Inspiré par quelques citations philosophiques de Seymour et par une lettre de Buddy - les deux imposants frères aînés, véritables monstres sacrés de la famille Glass -, Zooey va tenter d’aider Franny à dépasser sa dépression et à trouver sa voie vers l’illumination.



Mon avis :

Je suis totalement passée à côté de ce roman. J’ai beaucoup apprécié la première partie qui nous parle de Franny. Alors qu’elle retrouve son petit ami lors d’un week-end, elle est envahit par un mal immense. Ce mal qui l’oppresse est un mal dû à quelque chose de subtil : la société et tout ce qu’elle a créée autour d’elle. Elle ne supporte plus les idées arrêtées de son petit ami qu’elles trouvent ennuyeuse, elle ne supporte plus le comportement des personnes de son école. Bref, elle se sent mal et cela commence à se ressentir physiquement sur le personnage.

J’ai beaucoup aimé cette première partie ou j’ai eu le sentiment d’étouffer au côté de Franny. J’ai eu le sentiment de manquer d’air à plus d’une reprise. C’était prometteur car, pour moi, Salinger mettait là le doigt sur la triste réalité des choses.

Néanmoins, la deuxième partie du roman m’a profondément ennuyée. Elle met en scène pendant au moins 50 pages, une discution entre le frère surdoué de Franny prénommé Zooey et leur mère. Alors… Pendant ces 50 pages on a affaire à un frère surdoué qui est excédé par tout ce qui l’entourre. Alors oui, moi auss,i il y a des choses qui me mettent hors de moi dans notre société. Mais là, on aurait envie de la baffer tellement il est désagréable. Il est agressif, se comporte mal avec sa mère. Puis, à côté de ça, nous avons la mère qui ne comprend absolument rien à ses gosses ….. Ca m’a, mais tellement, ennuyée ce dialogue de sourd qui s’éternise pendant TROP longtemps !

Et enfin les 50 dernières pages, nous montre Zooey ,qui à la demande de sa mère, essaie de communiquer avec Franny. Mais alors le tout : TRES MALADROITEMENT !! La pauvre, déjà qu’elle est tombée en depression, mais face à un frère comme ça, je me pends TOUT DE SUITE.

Bref, tout ca pour qu’à la fin, finalement, ils arrivent a se comprendre.

Mouais.

J’ai adoré ‘Mon Année Salinger » qui m’avait vraiment donné envie de découvrir ce cher J.D, mais la, je suis tellement déçue… Peut-être n’ai-je pas débuté par le meilleur de ces romans ? Peut-être n’ai-je pas saisi la portée du texte ? Je ne sais pas. Je suis, pourtant, totalement pour les romans dénonciateurs de notre société (puisque moi-même je me sens excédée par certaine chose…) Mais là… Non ! Ca n’a décidément pas pris !




Ma note : 1/5

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